M’échapper des réseaux sociaux

J’y pensais depuis longtemps. Mais il m’a fallu un coup de tête pour passer à l’acte. À coup de clics, j’ai désactivé ou supprimé un à un mes comptes sur les médias sociaux. Ces dernières années, j’ai remarqué que ma présence sur ces réseaux avait un impact de plus en plus négatif sur ma créativité, sur ma vie sociale et sur ma santé mentale. En plus d’accaparer mon temps et mon attention.Pas de médias sociauxLe prix à payer

En échange d’une promesse de visibilité et de « découvrabilité », les médias sociaux m’ont poussé à publier de plus en plus régulièrement. J’y ai offert le meilleur de mon travail et le temps que j’ai consacré à ces publications a augmenté au fil des années. C’était un travail sans fin puisqu’après quelques heures ou quelques jours, chaque publication perd de sa valeur et disparaît des fils d’actualité. Seul ce qui est nouveau est intéressant. Lire la suite

1. Ushkat natshieu

Le Québec compte une dizaine de langues autochtones. Cet automne, j’ai décidé d’apprendre l’une d’elles, l’innu aimun. Cette langue serait apparue au Québec il y a plus de 2 500 ans. Selon Statistiques Canada, elle est encore parlée par environ 10 000 locuteurs, dans les communautés de la Côte Nord et du Labrador ainsi que dans les centres urbains. Voici donc une première bande dessinée en langue innue. (Si vous connaissez la langue, n’hésitez pas à me corriger !)

Ushkat
Librement inspiré de A. Ford, J. Bacon, Manuel de langue montagnaise, 1981

Vocabulaire

  • Kuei : salut
  • Tan eshinikashuin ? : comment tu t’appelles ?
  • Nitishikashun : je m’appelle
  • Eku : et
  • Nin : moi
  • Tshin : toi
  • Tan eshpanin : comment ça va ?
  • Tan etin : comment ça va ?
  • Niminupan : je vais bien
  • Kie : aussi
  • Nishapet : dérivé d’Élizabeth
  • Napaien : dérivé de Raphaël
  • Ushkat : pour la première fois
  • Natshieu : il/elle le/la rencontre

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