Boy & the World, la rébellion de l’imagination

C’est mon professeur de lay-out qui m’en a parlé le premier. Il croit que j’erre quelque part entre le réalisme et la stylisation (qu’il appelle l’allégorie). Pour lui le film Boy & the World (O Menino e o Mundo) est l’exemple parfait d’une stylisation à la fois extrême et parfaitement réussie. Le soir même, je regardais une entrevue d’Ed Hooks, homme de théâtre et auteur d’Acting for animation. Il citait lui aussi Boy & the World comme un exemple, mais cette fois-ci du jeu d’acteur des personnages. Il fallait que je voie ce film.

Visuellement, le film est un enchantement. Le réalisateur brésilien Alé Abreu a choisi d’utiliser au maximum les textures de la peinture, du papier, des crayons à colorier. Le personnage principal est un enfant de sept ans, simplifié à l’extrême, mais extraordinairement expressif. Le scénario qui se développe en spirale est parfaitement cohérent avec le visuel et le propos. C’est un film brillant, émouvant et une prouesse technique.

image du film Boy & the World

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Retrouver Gizmo

Depuis plusieurs semaines, je travaille sur dix planches qui seront publiées dans le prochain numéro de Vestibulles. J’ai presque terminé ! J’ai choisi de travailler avec 4 nuances de gris et j’ai ajouté des textures en tentant (très maladroitement) d’imiter Chloé Cruchaudet. C’était vraiment beaucoup trop de travail ! Mes prochains essais seront plus simples. Voici la première planche :
Pierre-Yves Comtois_Retrouver Gizmo_01

La véritable histoire commence à la page 2, vingt ans plus tard, alors que Milan Baksi (celui qui a les cheveux sombres) tente de retrouver son ami d’enfance. J’avais envie de dessiner un homme qui déambule dans une ville trop grande.

Le Vestibulles devrait être lancé le 26 mai dans une salle sombre du Cégep du Vieux-Montréal. Venez nous voir lors du lancement (la bière est gratis).