Art postal, de la lumière pour décembre

Comme les branches des arbres en novembre, nos boîtes aux lettres sont désertées. On n’y trouve plus que des publicités. Et parfois quelques factures. Que du désagréable. Pourtant, la joie d’y trouver une lettre ou une carte est toujours intacte lorsque cet événement se produit. Il y a quelque chose de magique à toucher de ses doigts ce papier qui a voyagé par la poste. Ces moments sont devenus si rares. Pour que mon blogue s’incarne dans la réalité, j’ai eu l’idée d’envoyer des dessins à la rencontre de lectrice et de lecteur par la voie postale. Alors que les jours raccourcissent, le papier peut encore être porteur de lumière.

François-Xavier Giroux,
Le beau François-Xavier Giroux, facteur, en habit d’automne, 1894. Tiré des archives de la BAnQ, colorisé avec Photoshop.

Si vous souhaitez faire partie de l’aventure, faites-moi parvenir votre adresse complète en utilisant le formulaire de contact de mon blogue. L’idée étant que les personnes qui reçoivent une œuvre d’art postal la postent à leur tour à un ami, un parent, une connaissance. Si elles préfèrent la conserver, elles peuvent envoyer une nouvelle œuvre créée de leur main par la poste (dessin, poésie, collage, tricot, etc.). Ce sera une vague d’œuvre personnelle qui court sur les ailes du service postal. Comme une chaîne de lettre, mais sans la menace d’une malédiction pour ceux qui rompent la chaîne.

Je mettrai mes dessins à la poste dans les premières semaines de décembre. Je publierai ici des images des œuvres envoyées une fois qu’elles auront été reçues par leurs destinataires, de façon à préserver la surprise.

.
Pour en apprendre davantage sur l’art postal :

.

MAJ, 20 novembre 2022 : mon temps étant limité, je n’accepte plus de nouveaux participants. Si l’idée vous inspire, n’hésitez pas à vous lancer ! Si vous le souhaitez, envoyez-moi des photographies de vos œuvres, je les publierai ici.

MAJ, 7 décembre 2022 : les envois ont été postés !

Festival de Guanajuato

Je viens d’apprendre que Solstice sera projeté gratuitement pour les enfants de Guanajuato (Mexique), le 11 novembre prochain, dans le cadre de la 11e édition du Festival GUCE. Ça me fait toujours un velours d’imaginer une salle d’enfants découvrant cette histoire que j’ai imaginée pour eux. Le film est si court, j’espère qu’ils auront le temps de s’y projeter. Sur Wikipédia, j’ai appris que la ville de Guanajuato, capitale de l’état du même nom sur le plateau central du Mexique, est jumelée à la ville de Québec.

Affiche du festival GUCE« Le Festival du film européen de Guanajuato (GUCE) est un festival universitaire annuel qui se tient dans la ville de Guanajuato, au Mexique, et qui permet de profiter d’un cinéma européen de qualité et de créer une synergie entre les industries cinématographiques d’Europe et du Mexique. Il propose des productions cinématographiques européennes qui ont remporté un grand succès auprès de la critique et du public, ont été récompensées par les académies de cinéma de leurs pays respectifs et représentent des exemples pertinents de la réalité cinématographique des nations européennes.

Il offre également des espaces pour l’analyse de la réalité cinématographique européenne et mexicaine, et permet de profiter d’autres manifestations culturelles à travers leur relation avec le cinéma, ce qui propose une expérience intense du cinéma en général et du cinéma européen en particulier, visant à réaffirmer que le cinéma, après plus d’un siècle d’existence, est un phénomène social et culturel de premier ordre. » – site du Festival GUCE

Cette année, le festival présentera une rétrospective du cinéma polonais.

Jour des Morts

« Depuis le XIe siècle, la célébration du jour des Morts est fixée au 2 novembre. Elle est étroitement liée à celle de l’Halloween et à celle de la Toussaint. » Grand dictionnaire terminologique

Squelette tenant un gobelet de café.Craie sur carton noir

Voilà ce qui arrive quand on boit un café Starbuck. Vous aurez été prévenus.


Merci de me lire ! Ce billet vous est offert gracieusement et sans publicité. Vous pouvez soutenir mon travail de plusieurs façons :


Abonnez-vous à mon infolettre saisonnière (4 fois par année), pour être informé de tous mes projets.

Vous appréciez mon travail, laissez-moi un pourboire ! Chaque dollars est grandement apprécié.

Vous avez des questions, des idées, des projets, contactez-moi directement. Je suis toujours ravi de vous lire !


De bédéesque à pictural

J’ai mis de côté mes fusains avec une certaine appréhension. C’est le médium avec lequel je suis le plus à l’aise dans un atelier de modèles vivants, mais je voulais m’essayer à l’aquarelle. Je me suis donc lancé dans l’inconnu. Naturellement, mes premiers essais sont influencés par mes habitudes de dessin animé. Les lignes sont solides et fermées, les couleurs en aplats. Ces premiers essais ont en commun une allure « bédéesque ». Bien qu’efficaces, je les trouve un peu figés.

Graphite, aquarelle, juin 2022

J’ai donc cherché le moyen d’aller vers plus de liberté. J’ai diminué le poids des lignes en passant, par exemple d’un crayon 6B à HB. J’ai cessé de rechercher la solidité du trait et j’ai laissé tomber la fermeture des lignes. La contrainte du temps, inhérente aux modèles vivants, m’a poussé à prendre pris plus de risques. J’ai laissé l’eau et les pigments interagir. Et par moment, les résultats m’ont étonné, agréablement. L’aquarelle retrouvait sa vie propre et insufflait cette vie au dessin. Celui-ci se rapprochait de la peinture. Je veux continuer à apprivoiser ce lâcher-prise lors des prochains ateliers. Lire la suite

Quand le modèle rayonne

Pose longue, graphite, aquarelle, août 2022. Ce dessin a été interdit sur LinkedIn, les utilisateurs de ce réseau social ne tolèrent pas la vue des mamelons. On voit, depuis quelques années, un retour du puritanisme chez les anglophones nord-américains. Des livres sont bannis et toutes références à la sexualité doivent disparaître de l’espace public. Je suis très fier de ce dessin, je crois que je suis arrivé à transmettre une partie de la lumière du modèle.

Femme enceinte

Le grand héron

Grand Héron (Ardea herodias)
Grand Héron (Ardea herodias), graphite, aquarelle, septembre 2022

Le grand héron (Ardea herodias) est un oiseau qui m’a toujours fasciné par la dignité de sa démarche et par l’envergure de ses ailes lorsqu’il s’envole. En un instant, il peut se fondre dans le paysage en devenant immobile. J’ai eu la chance d’observer des héronnières sur les îles du Pot du fleuve Saint-Laurent, au large de Rivière-du-Loup. Les grands hérons réutilisent chaque année le nid qu’ils bâtissent dans les arbres, le plus souvent sur une île, à l’abri des prédateurs. Lire la suite

Les oiseaux d’été

L’été qui s’achève fut celui où j’ai apprivoisé l’aquarelle. J’ai enfin sorti mes couleurs du tiroir où elles dormaient depuis des années. La transparence et la délicatesse du médium conviennent parfaitement au dessin d’observation. Voici quelques espèces d’oiseaux chanteurs, aperçus ou entendus sous les arbres du Mont-Royal ou du mont Saint-Hilaire, au cours de l’été.

Cliquez sur l’une des images pour l’agrandir.

Pour en savoir plus

 

Merci de me lire ! Ce billet vous est offert gracieusement et sans publicité. Vous pouvez soutenir mon travail de plusieurs façons :


Abonnez-vous à mon infolettre saisonnière (4 fois par année), pour être informé de tous mes projets.

Vous appréciez mon travail, laissez-moi un pourboire ! Chaque dollars est grandement apprécié.

Vous avez des questions, des idées, des projets, contactez-moi directement. Je suis toujours ravi de vous lire !