Afin de mettre en pratique ce que j’ai appris dans l’atelier de Nathan Fowkes, j’ai retrouvé un dessin réalisé pour le premier cours de décor. J’ai d’abord appliqué les couleurs locales en soulignant les volumes avec un éclairage diffus. Puis, j’ai modifié cette première image pour en créer une version nocturne. J’ai ajouté quelques personnages (dans le style Tonko House) pour habiter la scène et créer des touches de lumière supplémentaires. La dernière version est éclairée par le soleil du petit matin. Le tout m’a pris pas mal de temps ; j’avais du mal à me brancher sur les couleurs de chaque élément. J’imagine que l’assurance viendra avec l’expérience.
Expérimentations
Atmosphères
J’ai réalisé ces dessins dans le cadre du Color and Light Workout de Nathan Fowkes sur Schoolism. Tenter de suivre Nathan Fowkes pendant qu’il s’exécute m’a fait réaliser que j’avais grand besoin d’une mise à niveau Photoshop (et d’entraînement) ! Cet atelier m’a permis de gagner en rapidité. J’y ai appris à mieux utiliser les calques de réglages pour obtenir un résultat naturel. Le lay-out qui a servi de base à cet exercice a été dessiné par Bari Greenberg, pour le film Prince of Egypt (1998). Les couleurs originales, reproduites dans le premier croquis, sont de Ron Lukas. Chaque croquis a été fait en 40 minutes ou moins.
Modelage II, la panthère
J’ai pris une pause du dessin et je suis retombé en enfance le temps de créer une panthère en pâte à modeler. L’exercice me permet de mieux saisir les volumes. En cherchant des photos de références, j’ai appris plein de choses sur les panthères (Panthera pardus) et ce qui les différencie des autres félins : têtes plus rondes, mâchoires puissantes, pattes avant et cou musclés pour transporter les proies dans les arbres, pieds larges pour marcher en silence aussi bien au sol que dans les branches, griffes rétractiles qui donnent aux doigts de pied une forme carrée.
La panthère chasse à l’affût en bondissant sur ses proies, ses pattes plus courtes ne lui permettent pas de courir aussi efficacement qu’un lion, mais elle peut faire des bonds de 4 à 6 mètres. Lire la suite
Expressions et mesure
La première présentation du scénarimage de mon démo, devant un groupe, a été un flop. Dan, le prof, m’avait dit d’accentuer les expressions du personnage; j’étais trop dans la subtilité. Je suis aller trop loin, faut croire. Et tout le groupe a rigolé pendant toute la présentation alors que l’histoire n’est pas censée être drôle… Apprentissage à la dure.
De retour à la table à dessin, j’ai retravaillé toutes les expressions du film. En voici quelques-unes. Rassurez-moi, dites-moi que ces dessins ne vous font par rire.
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Aplats de jour ; aplats de nuit
Sur un dessin du maître Franquin, tiré de La mauvaise tête (1954), deux ambiances colorées. La couleur a été réalisée avec Photoshop. La couleur originale, beaucoup plus simple, avait été peinte à la gouache ou à l’aquarelle, à la mode de l’époque.
J’ai utilisé un dessin tirée du livre La Mauvaise tête : édition commentée, par André Franquin et Hugues Dayez, Italie, Niffle, coll. « 50/60 », 2014, 110 p.
Une suite pour Le Rio
J’ai commencé à travailler sur une suite pour Le Rio. Je me bats en ce moment avec le scénario pour le faire entrer dans un nombre de pages raisonnable.
Trip de couleur
J’aime beaucoup l’étape des couleurs. Et j’ai découvert, en expérimentant, que je pouvais scanner de vieux albums, ne garder que le noir et les recolorer. Des heures de plaisir…
Les six cases sont tirées de l’album Le nid des marsupilamis, par le génialissime Franquin (Dupuis, 1979). Couleurs originales :
Couleurs finales :
J’ai basé ma palette sur un tandem d’orange et de vert. La texture du fond provient d’un lavis d’aquarelle (placé dans un calque en mode luminosité).
Le lac
Souvenir de vacances, un moment qui m’a fait complètement oublier la recherche d’emploi. Le soleil de la Mauricie était brûlant. Et l’eau du lac Wapizagonke était bonne ! Le retour à la réalité est difficile…
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