Bonne année 2023 ! Tous les ans, avant les fêtes, je partais en quête d’une bûche de Noël. En plus d’être dispendieuses, elles contenaient presque toujours des noix auxquelles je suis allergique. Je me suis enfin décidé à m’essayer à en cuisiner une. J’ai fusionné quelques recettes trouvées sur le Web. Le résultat, riche et pas trop sucré, a fait fureur. La canneberge apporte à ce dessert chocolaté des saveurs éclatantes. Tout ça pour une fraction du coût d’une bûche commerciale.
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Auteur : Pierre-Yves Comtois
Art postal · Mes vœux
Joyeux Noël tout le monde !
Restez bien au chaud, profitez du spectacle de la neige et prenez soin de vous.
Art postal · Le lièvre d’Amérique
Gringalet aux yeux d’or, il a bien peu de points communs avec les lapins des livres d’enfants. J’ai grandi à la campagne et ses apparitions fugaces me fascinaient. C’est un animal fébrile, constamment aux aguets, un expert de la feinte et de la fuite. Sa vie sera brève et il ne l’oublie jamais. Voici le lièvre d’Amérique. Graphite et aquarelle, décembre 2022.
Art postal · Le cardinal
J’ai un faible pour le cardinal rouge (Cardinalis cardinalis). Pour son plumage bien sûr, le mâle a l’éclat d’un fruit mûr même en plein cœur de l’hiver. Mais aussi pour son chant triomphant, en été. Le chant peut parfois évoquer un système d’alarme et ces oiseaux sont très matinaux. Je soupçonne qu’il leur arrive de confondre la lueur de l’aube et celle d’un réverbère. C’est peut-être ce chant tonitruant qui lui permet de prospérer malgré la cacophonie des grandes villes. Je suis prêt à passer l’éponge sur quelques nuits écourtées, pour pouvoir jouir de sa beauté. Avec les changements climatiques et les hivers de plus en plus doux, son territoire s’est élargi. Et l’espèce qu’on ne voyait, il y a quelques décennies, qu’aux États-Unis est maintenant bien établie dans le sud du Québec.
Chant du cardinal rouge, enregistré par Barry Edmonston, à Cape Cod, en 2019 (CC) XC483878
Art postal · Saint-Sévère
Pour cette œuvre de mon projet d’art postal, j’ai été inspiré par ces vaches qui ont pris la clé des champs, à Saint-Sévère en Mauricie.1 J’ai suivi cette histoire avec fascination. Des vaches qui renoncent au confort de l’étable pour vivre et élever leurs veaux en liberté, ce n’est pas banal. C’est comme un aperçu de ce que pourrait être l’avenir si l’être humain choisissait de sortir de cette logique extractiviste qui est en train de détruire notre monde au nom du confort et de l’avidité des plus riches. Pour l’année qui vient, je nous souhaite de ruer dans les brancards et d’affronter nous aussi le vent, le froid et la nuit noire pour y retrouver notre liberté et peut-être notre humanité. Dans un billet du Guardian,2 Annabel Streets énumère les avantages à sortir marcher sous la pluie, le vent ou la neige. Braver les éléments nous rend plus vivants. (Graphite et aquarelle, décembre 2022)

Pour en savoir plus
🔗 1. Le délicieux premier article du Nouvelliste sur le sujet : Un troupeau de vaches en cavale fait des ravages, Sébastien Houle
🔗 2. Les bienfaits de prendre le clos par mauvais temps (en anglais) : Bad weather is good for you, Annabel Streets
🔗 Du théâtre documentaire sur l’industrie laitière au Québec : Run de lait, Justin Laramée, Somme toute, 2022
Ne lisez plus les nouvelles !
« Ce texte est un antidote aux nouvelles. Il est long. Et vous ne serez probablement pas en mesure de le lire en diagonale. Cette habitude de consommer des nouvelles de façon compulsive entraîne chez la plupart des gens la perte de l’habitude de lire et des difficultés à absorber l’information d’un texte de plus de quatre pages. Cet article vous montrera comment sortir de ce piège, si vous n’y êtes pas déjà plongé trop profondément… » — Rolf Dobelli, Avoid News, Towards a Healthy News Diet (traduction libre)
Paru il y a plus de 10 ans, sur le blogue de Rolf Dobelli, ce billet n’a rien perdu de sa pertinence. Au contraire, la tendance actuelle des médias traditionnels à suivre le rythme des médias sociaux et les frontières de plus en plus floues entre informations, opinions et divertissement rendent la fréquentation des nouvelles encore plus nocives. L’auteur propose de faire un pas de côté et de réfléchir aux impacts de cette surconsommation. Que signifie « être bien informé »? À lire ici (en anglais) : 🔗 Avoid News (PDF, 415 Ko)
Pour en savoir plus
Art postal, de la lumière pour décembre
Comme les branches des arbres en novembre, nos boîtes aux lettres sont désertées. On n’y trouve plus que des publicités. Et parfois quelques factures. Que du désagréable. Pourtant, la joie d’y trouver une lettre ou une carte est toujours intacte lorsque cet événement se produit. Il y a quelque chose de magique à toucher de ses doigts ce papier qui a voyagé par la poste. Ces moments sont devenus si rares. Pour que mon blogue s’incarne dans la réalité, j’ai eu l’idée d’envoyer des dessins à la rencontre de lectrice et de lecteur par la voie postale. Alors que les jours raccourcissent, le papier peut encore être porteur de lumière.

Si vous souhaitez faire partie de l’aventure, faites-moi parvenir votre adresse complète en utilisant le formulaire de contact de mon blogue. L’idée étant que les personnes qui reçoivent une œuvre d’art postal la postent à leur tour à un ami, un parent, une connaissance. Si elles préfèrent la conserver, elles peuvent envoyer une nouvelle œuvre créée de leur main par la poste (dessin, poésie, collage, tricot, etc.). Ce sera une vague d’œuvre personnelle qui court sur les ailes du service postal. Comme une chaîne de lettre, mais sans la menace d’une malédiction pour ceux qui rompent la chaîne.
Je mettrai mes dessins à la poste dans les premières semaines de décembre. Je publierai ici des images des œuvres envoyées une fois qu’elles auront été reçues par leurs destinataires, de façon à préserver la surprise.
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Pour en apprendre davantage sur l’art postal :
- L’art postal à la Bibliothèque Nationale, un article du blogue de la BAnQ
- Des exemples d’art postal (Mail Art) de la Tate Gallery, au Royaume-Uni
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MAJ, 20 novembre 2022 : mon temps étant limité, je n’accepte plus de nouveaux participants. Si l’idée vous inspire, n’hésitez pas à vous lancer ! Si vous le souhaitez, envoyez-moi des photographies de vos œuvres, je les publierai ici.
MAJ, 7 décembre 2022 : les envois ont été postés !
M’échapper des réseaux sociaux
J’y pensais depuis longtemps. Mais il m’a fallu un coup de tête pour passer à l’acte. À coup de clics, j’ai désactivé ou supprimé un à un mes comptes sur les médias sociaux. Ces dernières années, j’ai remarqué que ma présence sur ces réseaux avait un impact de plus en plus négatif sur ma créativité, sur ma vie sociale et sur ma santé mentale. En plus d’accaparer mon temps et mon attention.Le prix à payer
En échange d’une promesse de visibilité et de « découvrabilité », les médias sociaux m’ont poussé à publier de plus en plus régulièrement. J’y ai offert le meilleur de mon travail et le temps que j’ai consacré à ces publications a augmenté au fil des années. C’était un travail sans fin puisqu’après quelques heures ou quelques jours, chaque publication perd de sa valeur et disparaît des fils d’actualité. Seul ce qui est nouveau est intéressant. Lire la suite
Festival de Guanajuato
Je viens d’apprendre que Solstice sera projeté gratuitement pour les enfants de Guanajuato (Mexique), le 11 novembre prochain, dans le cadre de la 11e édition du Festival GUCE. Ça me fait toujours un velours d’imaginer une salle d’enfants découvrant cette histoire que j’ai imaginée pour eux. Le film est si court, j’espère qu’ils auront le temps de s’y projeter. Sur Wikipédia, j’ai appris que la ville de Guanajuato, capitale de l’état du même nom sur le plateau central du Mexique, est jumelée à la ville de Québec.
« Le Festival du film européen de Guanajuato (GUCE) est un festival universitaire annuel qui se tient dans la ville de Guanajuato, au Mexique, et qui permet de profiter d’un cinéma européen de qualité et de créer une synergie entre les industries cinématographiques d’Europe et du Mexique. Il propose des productions cinématographiques européennes qui ont remporté un grand succès auprès de la critique et du public, ont été récompensées par les académies de cinéma de leurs pays respectifs et représentent des exemples pertinents de la réalité cinématographique des nations européennes.
Il offre également des espaces pour l’analyse de la réalité cinématographique européenne et mexicaine, et permet de profiter d’autres manifestations culturelles à travers leur relation avec le cinéma, ce qui propose une expérience intense du cinéma en général et du cinéma européen en particulier, visant à réaffirmer que le cinéma, après plus d’un siècle d’existence, est un phénomène social et culturel de premier ordre. » – site du Festival GUCE
Cette année, le festival présentera une rétrospective du cinéma polonais.