Éclaircie

Posé au creux de la vague, j’ai repris pied. En déroulant les couches de fatigues, j’ai vu qu’elles se chevauchaient comme des peaux d’oignons. La semaine de relâche était une arnaque ; on y avait entassé des travaux pour en occuper chaque seconde. Pas de répit pour les naïfs.

J’aimais bien ce plan, mais il ne sert pas la narration et sera probablement coupé.

Je devais m’arrêter, un temps. Je me suis permis de décrocher et j’ai pris un peu de recul. J’ai un film à faire. C’est ce qui me garde accroché au programme. Par moment, les exigences de la formation deviennent un obstacle à ce projet. Devoirs abscons, dédoublement de travail, monceau de paperasse ; je sens poindre la rébellion. J’ai déjà à lutter contre mes propres angoisses, mes attentes, mes blocages, je dois lâcher du lest si je souhaite franchir les mois à venir sans y laisser ma peau.

Un des plans de la dernière version du scénarimage.

Je constate que l’accompagnement à la réalisation de ce qui sera notre premier film est minimal. Comme j’ai déjà plus d’acquis que mes collègues plus jeunes, je dois le plus souvent me débrouiller seul. J’ai peur que ce projet soit un fiasco. Mais je me dis que si j’échoue, j’essaierai de le faire avec sincérité.

Dernier test de couleur, tentative de rendre la pénombre visible et colorée (sans excès).

MAJ 2021 : Le film est terminée et peut être visionné ici.

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