Originaire des Amériques où il était cultivé par plusieurs nations autochtones, le tournesol est devenu l’une des plus importantes plantes oléagineuses du monde. Son nom botanique, Helianthus annuus, évoque son affinité pour le soleil (Helios : soleil, anthos : fleur) et la durée de son cycle de vie : une année.
La graine de tournesol en dormance est contenue dans un petit fruit sec et dur, l’akène, dont les parois internes sont lisses et nacrées. Pendant la dormance, toute activité métabolique est suspendue.
La graine d’un gris verdâtre est charnue et lustrée. Elle est constituée de deux cotylédons, les feuilles primordiales. Ces cotylédons contiennent les réserves qui serviront à l’embryon lors de la germination. On devine déjà la pointe de la radicule.
Dès que l’humidité pénètre à l’intérieur de l’akène par capillarité, le processus de germination se déclenche. Un interstice s’élargit au sommet de l’akène et l’extrémité de la radicule apparaît, dès le deuxième jour. Elle s’étire, suivie de l’hypocotyle, puis se couvre de poils fins qui capturent les gouttelettes d’eau.
L’akène se fend de plus en plus et laisse apparaître des cotylédons d’abord très pâles, qui verdissent rapidement. La radicule fuit la lumière et obéit à la gravité. Elle entre donc dans la terre. Le déploiement des racines dans le sol sera guidé par la présence d’humidité. À l’inverse des racines, la nouvelle tige se dirige vers la lumière.
Après une semaine, les jeunes pousses peuvent être consommées. Plus nutritives et plus digestes que les graines, les pousses de tournesol seraient une bonne source de vitamines (E, complexe B) et de minéraux (fer, manganèse, cuivre, zinc).
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Une réflexion sur “L’histoire d’un tournesol”